LES CAMPS DES REFUGIES RUSSES DE « BIZERTE »

LES CAMPS DES REFUGIES RUSSES DE « BIZERTE »

LES CAMPS SITUES A PROXIMITE DE BIZERTE.

L’importance stratégique de la base navale de Bizerte avait conduit la France à organiser sa défense et des batteries de bombardement étaient établies de façon à contrer toute initiative navale ou terrestre ennemie.  C’est ainsi que sont qu’apparues les batteries de Roumadia, Aïn Roumi, Saint-Jean, Chreck Ben Chabane, Remel, El Euch, Rara, Nador…. Chaque batterie nécessitait des locaux, des casernements pour loger les militaires,  des sanitaires, des cuisines, des stockages. Après la première Guerre mondiale ces locaux étaient pour un grand nombre inoccupés et furent utilisés en qualité de camp pour les réfugiés russes.

Disposition des camps situés à proximité de Bizerte (Carte d’état-major de 1920, à noter que la carte d’état major à l’est de celle-ci n’existait pas, Chreck à l’est est hors carte ainsi que Remel situé plus à l’est)

A partir de février, les camps éloignés étant au complet, les réfugiés avaient été placés dans des camps situés à proximité de Bizerte. Il est possible qu’à cette date, ayant constaté l’inexistence de sympathisants bolchevistes, les autorités françaises aient adopté une autre politique en matière de placements, ceux-ci étant effectués à proximité de Bizerte et de façon groupée à l’exception de Ben Djelloud. Les raisons de l’existence de ce camp éloigné, comme nous l’expliquerons plus loin, sont évidentes. Les personnes qui étaient prévues pour repartir à Constantinople et qui étaient en attente sur le Constantin soit environ 1000 personnes avaient été placées à Nador et Romadié puis les réfugiés avaient été placés de la manière suivante  :

104 personnes à Saint jean

48 personnes à Rara

48 personnes à El Euch ….

Par la suite lors de la fermeture d’Aïn-Draham et Tabarka des familles ainsi que des malades rétablis du Tssessarevitch Guéorgui avaient été également placés à Nador.

LE CAMP DE NADOR

Camp de Nador (Archives A. V. Plotto)

Nador était situé à environ quatre kilomètres à l’ouest de Bizerte à flanc de montagne. 400 personnes avaient été placées dans ce camp dans un premier temps. Il s’agissait d’officiers, de matelots et de soldats, des célibataires pour la plupart. Des tentes de bonne qualité pour 6 à 8 personnes avaient été  installées à côté des casernes. Les réfugiés recevaient trois couvertures et un matelas par personne. Ces conditions avaient été jugées satisfaisantes par les Russes. Par la suite une caserne sera partagée avec des tirailleurs sénégalais.

Vsevolod Viatcheslavovitch Romanovsky, le fils du capitaine de frégate Romanovsky avait laissé cette description dans ses mémoires [1] : « A l’intérieur de l’immense salle de la caserne, tout était très simple. Le long de la salle, des câbles d’acier avaient été tendus, fixés aux poutres, formant  au milieu un couloir reliant les deux portes donnant sur l’extérieur des deux côtés du bâtiment. De chaque côté du couloir des sortes de compartiments de 4 x 4 m avaient été créés. Des couvertures marron étaient suspendues à des câbles horizontaux. Je me souviens très bien de la couleur, qui m’avait frappé pour une raison que j’ignore. Nous étions entassés, je ne me souviens pas combien de personnes étaient entassées, mais nous avons vécus plusieurs mois dans cette atmosphère. On m’avait attribué une « chambre » séparée de mes grands-parents, je suppose, en qualité de fils du commandant adjoint. Dans cet « hôtel des exilés », il n’y avait non seulement des personnes âgées, mais aussi des jeunes, et de nombreuses femmes dont les maris étaient partis chercher du travail dans la capitale. Nous n’étions séparés l’un de l’autre que par des couvertures et il ne pouvait être question d’intimité. On pouvait entendre tout ce que les voisins faisaient ou disaient. Pour mon grand-père et ma grand-mère qui étaient habitués à une vie bourgeoise aisée, c’était probablement l’enfer. J’avais neuf ans, je n’étais pas conscient de tous ces inconvénients et je dois avouer que je garde un bon souvenir de cette époque. »

Les premiers temps, il était interdit de quitter le camp pour la ville puis cette interdiction avait été levée.

Ce camp comptait au 1-er juillet 1921, 305 personnes : 116 officiers et gradés civils, 1 garde-marine, 34 matelots et soldats, 104 femmes adultes, 20 garçons de moins de 10 ans, 11 garçons de plus de 10 ans et moins de 16 ans, 11 fillettes de moins de 10 ans, 8 filles de plus de 10 ans et moins de 16 ans[2].

Au 1-er octobre 1921 une école avait été ouverte et il y avait 6 enseignants pour 41 élèves.

Au 1-er décembre 1921 Nador comptait jusqu’à 625 personnes.

Les militaires russes de Nador avaient organisés une association d’environ 100 personnes dont le statut était celui recommandé par l’état-major de l’armée.

Une église orthodoxe y avait été improvisée.

Un groupe y jouait des pièces de théâtre vraisemblablement dans l’amphithéâtre situé à proximité immédiate du camp.

Ce camp avait été fermé en avril/mai 1922 et 28 célibataires et 2 familles avaient été transférés à Chreck ainsi que l’école à Remel.

Voir la liste des réfugiés au 1-er juillet 1921 en annexe[3].

CAMP DE ROMADIE (OU BEN NEGRO OU BEN NAGROU)

Le camp de Romadié (ou Romadia ou Roumadia) était situé à environ 3 km à l’est de Bizerte dans les casernes et les casemates des fortifications de la batterie de Romadié.

Batterie de Romadié et de Ben Negro ( Extrait de « Les défense de Bizerte » 1881 – 1963 de Jean Jacques Moulins)

Le camp était exigu.  476 personnes qui attendaient le retour à Constantinople à bord du « Constantin » avaient été placées dans ce camp. Ce camp sera  fermé fin mai 1921.

Le préfet maritime et l’amiral Berens visitèrent Nador et Romadié le 2 février et le Préfet annonça qu’avant le retour dans la patrie, tous les volontaires auraient la possibilité de trouver un emploi en fonction des spécialités mais que la principale demande était la main d’œuvre dans les fermes et l’agriculture.

CAMP/LAZARET DE ROUMI

Batterie d’Aïn Roumi ( Extrait de « Les défense de Bizerte » 1881 – 1963 de Jean Jacques Moulins)

Un lazaret russe avait été organisé sous la direction du médecin Pozdniakov avec le personnel médical russe du Tssessarevitch Guéorgui dans les cuisines du camp de Roumi à proximité de Nador. Au 14 juillet 1921 il comptait 3 médecins, 3 infirmières et 4 personnes sans formation médicale, 2 cuisiniers et l’épouse du médecin chef Pozdniakov.[4] En décembre 1921, il comptait 43 personnes. Le lazaret fut fermé en avril/mai 1922 mais un médecin russe sera maintenu à Remel.

Voir liste du personnel en annexe au 14 juillet 1921.[5]

CAMP DE CHRECK (BEN CHABANE)

Batterie de Chreck Ben Chabane ( Extrait de « Les défense de Bizerte » 1881 – 1963 de Jean Jacques Moulins)

Ce camp avait fonctionné à partir de mai 1921. Situé à quelques kilomètres du bord de mer, à l’est de Bizerte, il avait été d’abord considéré comme un camp disciplinaire puis une partie du personnel de l’escadre y fut placée en novembre 1921. Il fut fermé le 13 octobre 1922 et les 12 personnes qui restaient dans ce camp furent transférées à Remel. Le commandant de ce camp fut le lieutenant Ponafidine.1Note PL : Ponafidine Dmitry Dmitrievich, né en 1896. Classes spéciales de gardes-marine en 1918. Dans les FASR et l’armée russe avant l’évacuation de la Crimée. Lieutenant. Évacué avec la flotte à Bizerte. Aprés 1921 – intendant sur le brise-glace « Vsadnik »; décembre 1921 sur le croiseur « Guénéral Kornilov », Commandant du Camp de Chreck-Ben-Chaban. Émigre en Suisse. Décédé en 1964 en France. Épouse Tatiana Dmitrievna (princesse Maksoutova, 1891-1946 en France) (Source : S.V. Volkov).

CAMP D’EL EUCH

Ce camp avait fonctionné à partir de février 1921.

Batterie d’El Euch ( Extrait de « Les défense de Bizerte » 1881 – 1963 de Jean Jacques Moulins)

Le colonel Ardatoff avait été nommé commandant du camp le 20 février[6]. Dans son journal[7] il écrivit qu’il quittait le Cronstadt à bord du remorqueur Huron.

Le remorqueur Huron. Ce remorqueur était souvent cité par les réfugiés et il assurait le transport entre les navires russes et la terre au même titre que le Kitoboï (Chimère, ex Zelée, ex Huron, ex Olcott, ex Lakeside, (Source https://forum.pages14-18.com/viewtopic.php?t=43947 Remerciements à Niala)

Après désinfection le colonel et un groupe partirent pour El Euch le 23 février en train.

Le 27 ils suivirent le premier cours de français.

Le 28 le général Sarton du Jonchay [8] et son épouse leur rendirent visite. Par la suite Madame Sarton du Jonchay leurrendra visite fréquemment et son assistance ainsi que ses nombreuses interventions seront des plus utiles pour les réfugiés.

Le 2 mars, visite du capitaine Laridon, qui désignera un endroit pour faire un jardin potager.

Le 3 mars, Madame Sarton du Jonchay reviendra accompagnée de fermiers qui proposent d’embaucher une équipe.

A partir du 5 mars, le travail dans le potager commença.

7 mars, le colonel Ardatoff fit placer une annonce dans La dépêche de Tunis pour obtenir des offres d’emploi.

Le 8 mars, Madame Sarton du Jonchay rendra visite à nouveau. L’inscription du fils du colonel Ardatoff, André au collège à Bizerte fut annoncée. Il s’y rendra en calèche avec les enfants du capitaine Mauriti.

Le 9 mars le colonel Ardatoff écrit : « Aujourd’hui joie et déception. J’ai reçu, suite à mon annonce,[9] une offre d’emploi pour 4 personnes dans une usine. Le soir j’ai été couvert de boue. Une histoire avec de la viande que nos dame ont subtilisée illégalement dans la cuisine et elles ont préparé des croquettes dans ma propre chambre.

Le 10 mars, visite de Madame Sarton du Jonchay. Avons reçu deux offres d’emploi pour Tunis.

11 mars, visite d’un responsable des fermes. Avons reçu des propositions pour 7 personnes de notre camp et pour 4 de Nador. Avons reçu également 4 offres pour Tunis.

16 mars, 6 personnes partent à Tunis pour travailler, ainsi que 8 personnes qui partent pour le Bureau Civil rejoindre un employeur. Visite du camp par le préfet, le général Sarton du Jonchay et le capitaine Loridon,[10] tous restent satisfaits de la visite.

17 mars, visite de Madame Sarton du Jonchay et du capitaine Loridon. Ils apportent de la peinture pour l’artiste peintre, des chaussures pour les dames ainsi qu’une offre d’emploi. Mon fils andré ne sera pas libéré de son obligation de payer pour les études.

Le 18 mars, je suis convoqué en urgence par l’état-major français. Le bureau civil exige que j’arrête de placer des annonces.

25 mars, le général Sarton du Jonchay (ou Madame ?) et des dames passent avec des cadeaux.

26 mars, Liturgie célébrée par le père Guéorgui (Spasski) on baptise la petite Voronko.

27 mars, théâtre à Nador

4 avril, je me sens malade. Une dizaine de personnes trouvent un emploi.

Suite dans les notes de l’épouse du colonel A. D. Adratoff : a été malade les mois d’avril et de mai. Le 1-er juin décède…..d’anémie du cerveau et de méningite. Le camp sera fermé fin mai 1921. On constate dans ce camp une réelle volonté des Français d’aider et d’adoucir les conditions de vie des réfugiés.

CAMP DE SAINT-JEAN

Le camp avait été organisé dans des baraquements militaires.

Camp de Saint-Jean (Source : collection A. V. Plotto)

Il comptait 75 personnes au 14 juillet 1921, 24 officiers et fonctionnaires civils, 3 matelots et soldats, 33 femmes adultes, 3 garçons de moins de 10 ans, 2 garçons de plus de 10 ans et moins de 16 ans, 10 fillettes de moins de 10 ans.

En décembre 1921 il comptait 75 personnes : 31 officiers et fonctionnaires civils de niveau assimilé, membres du clergé, 3 matelots, 25 femmes, 7 garçons de moins de 10 ans, 3 garçons de plus de 10 ans et moins de 16 ans, 2 fillettes de moins de 10 ans, 4 filles de plus de 10 ans et moins de 16 ans.

Il sera fermé en avril/mai 1922.

Voir liste des réfugiés au 14 juillet 1921 en annexe[11].

CAMP DE RARA

Batterie de Rara (Extrait de « Les défense de Bizerte » 1881 – 1963 de Jean Jacques Moulins. Photos de l’auteur 1963)

48 personnes avaient été placée à Rara en février/mars 1921.

Nous n’avons pas d’autres informations concernant ce camp.

CAMP DE REMEL ET LIQUIDATION DES CAMPS.

Batterie de Remel (Extrait de « Les défense de Bizerte » 1881 – 1963 de Jean Jacques Moulins)
(Extrait de « Les défense de Bizerte » 1881 – 1963 de Jean Jacques Moulins)

Remel avait fonctionné en mai 1922 et comptait 167 personnes.

Le 13 octobre 1922 avec les réfugiés de Chreck ce camp comptait 139 personnes : 36 hommes,   51 femmes,  17 garçons de moins de 10 ans, 5 garçons de plus de 10 ans et moins de 20 ans, 19 fillettes de moins de 10 ans, 11 filles de plus de 10 ans et moins de 20 ans.

Après mai 1922, après la fermeture de Roumi un médecin avait été maintenu à Remel.        

Fin 1922 c’est le seul camp en fonctionnement et il ne restait que des femmes, enfants et des invalides. L’école de Nador y avait été transférée. Au 1-er janvier 1923, il ne restait dans ce dernier camp que 102 personnes recevant des rations. Seule une partie infime de ces réfugiés pouvait être considérée comme apte au travail. Une aide financière est octroyée mensuellement par l’escadre ainsi que des subsides par la Croix-Rouge russe.

Au 1-er janvier 1923, il restait 102 personnes, dans ce camp puis ce nombre décrut et au 15 avril 1923 suite à des départs vers le France, le nombre de refugié de ce camp fut de 72 personnes.

Le 24 avril 1923, le Contrôleur civil de Bizerte inspecta le camp et prend des mesures pour fermer le camp au 1-er mai, mais après intervention de la Commission aux Affaires russe, le camp ne cessa son activité qu’après que le 31 mai 1923. Ce camp de réfugiés assistés fut fermé de la façon suivante :  20 personnes avaient été autorisées à rester et recevaient des rations, 51 pouvaient rester temporairement dans le camp sans rations et devaient rechercher un moyen de subsistance, puis 6  avaient quitté le camp pour la France.

Au 31 mai 1923, dans le cadre de discussion avec la Commission des affaires russes, les  53 personnes restantes, seront réparties de la façon suivante : 1 sera placée dans une organisation de bienfaisance, 11 seront transférées a Djebel Djelloud avec conservation des rations pendant 1 mois, 9 seront placés sur le Guéorgui Pobedonossets et les autres trouveront un travail, des moyens de subsistance ou partiront en France. La Commission aux affaires russes avait pu obtenir un transfert gratuit jusqu’à Marseille et même jusqu’au point de destination pour 8 personnes.

CAMP DE DJEBEL DJELLOUD ET LIQUIDATION DES CAMPS.

Ce camp était situé à proximité de Tunis dans des bâtiments agricoles.

Camp de Dejebel Djeloud. Juin 1921. (Source : La colonie russe de Tunis de K. V. Makhroff)

Il était plus facile de trouver un emploi à Tunis qu’à Bizerte mais les salaires étaient le plus souvent insuffisants pour payer un loyer, mais les autorités françaises avaient autorisé les réfugiés à se loger gratuitement au camp tout en travaillant à Tunis.

 Au 10 juillet 1921,[12] on avait recensé dans ce camp  98 personnes (31 officiers ou fonctionnaires assimilés, 6 matelots, 38 femmes et 23 enfants).

Il comptait 105 personnes en décembre 1921.

En mars 1922, lors d’une visite de la Commission aux Affaires russes on note que le camp, sous la direction du capitaine de vaisseau Yantsevitch, comptait environ 150 personnes et que les français acceptaient de loger les réfugiés en cas de besoin avec un mois de ration pour les femmes et une semaine pour les hommes, puis, par la suite,  le logement seul fut consenti avec une autorisation préalable donné semaine par semaine.[13] Les autorités françaises tentèrent de fermer ce camp vers mai 1922, mais suite à la demande de l’amiral Nikolia de la Commission aux affaires russes, le logement continua à être assuré, mais pas la distribution de rations pour les personnes travaillant à Tunis. Début juillet 1922, les réfugiés sans emploi furent transférés à Chreck. 72 personnes recevaient des rations et 19 étaient d’accord pour être transférées. Il resta dans ce camps 88 réfugiés puis au 1-er janvier 1923, 82 personnes.

Au 1-er avril 1923, le gouvernement de Tunisie demanda aux réfugiés de payer directement le loyer  de 4000 F/an au Département de la Défense et la plupart de réfugiés quittèrent le camp à l’exception de  40 personnes dont 10, il s’agissait de 3 familles, qui recevaient des rations sous forme de subsides (2,5 F/j) et la Commission aux affaires russes obtint le règlement de ces subsides pour une période indéfinie (au moins jusqu’à juillet 1923).

Voir liste des réfugiés au 10 juillet 1921 en annexe[14].


[1] Mes premières années à Tunis 1921 – 1933, La colonie russe de Tunis de K. V. Makhroff

[2] GARF F. р-5903. Op. 2. D. 177. F. 92–96 envers. Remerciements à Alexis EMELINE pour la préparation et la transmission du document.

[3] GARF F. р-5903. Оp. 2. D. 177. F. 92–96 envers. Remerciements à Alexis EMELINE pour la préparation et la transmission du document.

[4] GARF Ф. р-5903. Оp. 2. D. 177. L. 91. Remerciements à Alexis EMELINE pour la préparation et la transmission du document.

[5] GARF F. р-5903. Op. 2. D. 177. F. 91. Remerciements à Alexis EMELINE pour la préparation et la transmission du document.

[6] Calendrier Grégorien

[7] Transmis par sa petite fille Natalie Sébag-Ardatoff, nous avons placé ici des extraits et des résumés.

[8] Général de brigade, adjoint au Gouverneur de Bizerte

[9] Placée dans un journal local

[10] Commandant du camp français ?

[11] GARF F. р-5903. Оp. 2. D. 177. P.  101–102. Remerciements à Alexis EMELINE pour la préparation et la transmission du document.

[12] GARF F. p-5903. Op. 2. D. 177. p. 103–104. Remerciements à Alexis EMELINE pour la préparation et la transmission du document.

[13] Rapport de la commission de mars 1922.

[14] GARF F. р-5903. Op. 2. D. 177. p. 103–104.Remerciements à Alexis EMELINE pour la préparation et la transmission du document.

  • 1
    Note PL : Ponafidine Dmitry Dmitrievich, né en 1896. Classes spéciales de gardes-marine en 1918. Dans les FASR et l’armée russe avant l’évacuation de la Crimée. Lieutenant. Évacué avec la flotte à Bizerte. Aprés 1921 – intendant sur le brise-glace « Vsadnik »; décembre 1921 sur le croiseur « Guénéral Kornilov », Commandant du Camp de Chreck-Ben-Chaban. Émigre en Suisse. Décédé en 1964 en France. Épouse Tatiana Dmitrievna (princesse Maksoutova, 1891-1946 en France) (Source : S.V. Volkov).

One thought on “LES CAMPS DES REFUGIES RUSSES DE « BIZERTE »

  1. Bravo Paul et merci pour toutes les précisions apportées sur la vie dans les camps.
    En effet la vie au camp d Aïn Draham était plus difficile que la description qui en est faite dans le livre de Makhroff.
    Mais c’était écrit par une enfant…et les enfants voient toujours les choses plus heureusement que leurs parents.

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